La FARN, Force d’Action Rapide du Nucléaire, s’entraîne régulièrement sur les centrales du parc français. Du 9 au 13 septembre 2019, des équipiers de cette force spéciale participeront à un exercice d’intervention à proximité et sur les installations de la centrale nucléaire de Golfech dans le but de vérifier leurs connaissances, développer leurs compétences et tester la coordination avec les équipes du site.
Lors de cet exercice, les équipiers de la FARN s’entraîneront à faire face à une situation d’urgence fictive lors de laquelle ils seront amenés à rétablir les alimentations en eau, en air et en électricité de la centrale. A cette occasion, une soixantaine d’équipiers de la FARN, en provenance des centrales nucléaires de Bugey (Ain), de Paluel (Seine-Maritime), de Civaux (Vienne) et de Dampierre (Loiret) seront mobilisés. Des professionnels du Groupe INTRA (Intervention Robotique sur Accidents) participeront également.
Des moyens mobiles seront ainsi déployés tels que des moyens d’alimentation en eau et en air comprimé, des moyens de transport de type hélicoptère ou barge et de levage tout-terrain, des moyens de protection individuelle et de communication. Une base arrière, servant de base tactique pour les équipiers de la FARN, sera également installée à quelques kilomètres de la centrale, à Castelsarasion. C’est de cette base arrière que le poste de commandement de la FARN dirigera l’ensemble des opérations.
La FARN, c’est quoi ?
Proposée par EDF au lendemain de l’accident de la Centrale de Fukushima et validée par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), l’objectif de la FARN est d’intervenir en moins de 24 heures dans n’importe quelle centrale nucléaire pour apporter des renforts humains et des moyens matériels sur un site en situation d’accident grave. Si la fourniture en eau, en air ou en électricité venait à manquer, elle garantirait l’alimentation du site et constituerait un appui aux équipes déjà sur place.
> 4 implantations régionales pour couvrir la France métropole : Bugey (Ain), à Civaux (Vienne), Dampierre (Loiret) et Paluel (Seine-Maritime).
> 300 collaborateurs partagent leur temps entre des activités liées à la FARN, des entraînements, des exercices de crise et leurs métiers d’exploitant nucléaire.
> 12 h, 24 h, 72 h : en cas d’alerte, les équipes de la FARN arrivent sur le site accidenté en moins de 12 h, sont opérationnelles en moins de 24 h et complètement autonomes pendant 72 h.
> Plusieurs exercices réalisés chaque année sur le parc nucléaire d’EDF pour développer les compétences opérationnelles des équipiers.